L’intelligence artificielle (IA) et la biométrie comportementale sont les nouveaux gardiens avancés de nos environnements numériques, capables de distinguer les amis des intrus, même lorsque les intrus tentent de se dissimuler derrière des comptes qui ne leur appartiennent pas. Cette alliance de technologies révolutionnaires offre une défense sans précédent contre les tentatives d’accès non autorisées à des applications, identifiant avec précision ceux qui cherchent à usurper des identités.
L’IA, alimentée par des algorithmes à base de deep learning, peut en effet surveiller sans relâche tout type d’interactions au sein d’environnements numériques. Elle peut donc analyser des schémas d’utilisation, des habitudes de navigation et des comportements des utilisateurs.
C’est ici que la biométrie comportementale intervient avec une précision inégalée. Elle peut évaluer certains facteurs , tels comme par exemple la dynamique de frappe sur un clavier. Ces caractéristiques biométriques sont aussi uniques que l’électrocardiogramme de chaque individu, et elles sont donc très loin d’être imitables.
La combinaison des deux permet ainsi de créer un modèle de référence pour chaque individu.
Dès lors qu’un individu non légitime tente de s’introduire dans un système en utilisant un compte qui ne lui appartient pas, ces deux technologies se combinent pour créer un mécanisme de détection pratiquement infaillible et donc de confirmer l’incohérence en comparant le modèle comportemental actuel à celui du véritable propriétaire du compte.
Le résultat est une protection sans faille contre les tentatives d’accès non autorisées. L’IA et la biométrie comportementale forment un rempart virtuel impénétrable, garantissant que seuls les utilisateurs légitimes, avec des comportements conformes aux modèles préétablis, puissent accéder aux applications.
En cas de tentative d’intrusion, il est aussi possible de générer des alertes immédiatement disponibles (à travers un dashboard dédié, un SIEM, …), tout en engrangeant des données cruciales sur l’incident, données qui pourront aider dans le cadre d’une enquête. Ainsi, non seulement ces technologies empêchent les intrusions, mais elles renforcent également la capacité des organisations à réagir rapidement et efficacement en cas de menace. Elles sont aussi un complément efficaces à des XDR, EDR qui ne savent pas détecter ce type d’incident.
Il est aussi important de signaler que la combinaison de ces deux éléments ne nécessite aucun éléments tiers (jeton physique, clé, application d’authentification sur smartphone, etc. ). Ce qui met en lumière deux autres points non neutres :
Au regard de la transparence du fonctionnement de l’IA et de la biométrie comportementale, aucune information n’est transmise à l’individu non légitime bloqué. Cet individu n’aura donc pas la capacité de détecter par quel moyen il est bloqué ! Ce qui est aussi un gage de sécurité supplémentaire.
Etant donné que la mise en œuvre d’une telle solution ne nécessite pas de dispositifs tiers, elle libère les organisations utilisatrices de la gestion liée à ces dispositifs. Il n’y pas donc pas de coûts additionnels cachés (gestion, vétusté, déprovisionning…), sans compter les problèmes inhérents à ce type de dispositifs (possibilité de prêt entre utilisateurs, vol,..).
En synthèse, cette combinaison d’IA et de biométrie comportementale redéfinit la sécurité numérique. Elle offre une tranquillité d’esprit aux entreprises et aux utilisateurs en garantissant que seuls ceux qui sont véritablement autorisés peuvent accéder aux précieuses ressources numériques, tout en maintenant une longueur d’avance sur les tentatives d’intrusion.